Découvrir St Projet
De nombreux témoignages archéologiques signalent l'occupation de groupe humains dès l'époque préhistorique mais aussi Romaine aux environs immédiats du village .En ces temps anciens, les atouts d'un tel site sont essentiels pour l'organisation de la vie quotidienne.
Le côté Bouriane à l'Ouest représente le jardin de vie par ces cultures diversifiées ; les hommes puisent leur nourriture dans ce lieu naturel.Elle est un véritable balcon panoramique.
Le côté Causse avec son relief accidenté et de larges mouvements de terrains séparés par de profondes vallées est consacré à l'élevage où l'eau est très présente par de nombreuses sources intarissables, puits, lavoirs ou marres.
Quant le développement de l'agriculture va conduire les hommes à se sédentariser, l'eau se révèle encore comme une ressource vitale. Notre causse est tout proche du Parc Naturel Régional des Grands Causses du Quercy. Notre Commune qu'en a elle fait partie du Pays Bourian.
A l'époque gallo-romaine, la commune se signale par des populations situées en bordure de grand axe qu'est la route principale séparant le Causse et la Bouriane, ancienne voie romaine majeure puis voie royale de Paris en Espagne. Cette occupation contraste avec le vide relatif de l'autre versant.
La richesse toponymique y est très forte, en particulier la multiplicité des noms en « ac » qui rappellent l'existence de plusieurs domaines ou villa gallo-romaine à l'origine notamment du Hameau d'Auzac où la présence d'une villa romaine dans la vallée sèche de la Dame et une autre proche de la RD 820.
Dans ce paysage et sa lecture, comme dans bien de régions de France le plus souvent, l'histoire des premiers siècles du Moyen Âge à laissé peu de trace.
Les grandes difficultés de l'époque, invasions, maladies, épidémies désastreuses, ont conduit à un recul démographique .Dans ce contexte de désorganisation sociale, les communautés humaines se replient sur elles-mêmes et les sources écrites en particulier deviennent très rares. Pour autant, cette région du Quercy n'échappe pas à l'évangélisation de l'Occident. Le christianisme quitte les régions urbaines pour explorer les campagnes les plus reculées.
C'est ainsi qu'en 635 après J.C la paroisse d'Auzac est reprise dans le testament de Saint Didier évêque de Cahors .L'église de Saint Projet existe en 820 après J.C, elle appartient alors aux Turenne. Son saint patron mourut en martyr le 25 janvier 674, assassiné à coup de lance à Volvic par un saxon nommé Radbert .Une part considérable de ses reliques fut portée en 760 à l'abbaye de Flavigny.
Intégration économique et sociale
A partir du Xe siècle, les grandes invasions cessent et le renouveau carolingien se traduit par le retour de relations sociales plus ouvertes. Le développement de l'écrit en donne plusieurs exemples.
Dans ce contexte plus pacifié qui accompagne l'émergence de la société féodale, l'église joue un rôle majeur .L'essor général de l'occident du XIe au XIIIe siècle permet à Saint Projet de valoriser sa position. Dans ce domaine des pèlerinages qui prennent une place considérable dans l'expansion de l'Occident chrétien nos vallées occupent une situation remarquable. Les pèlerins qui, depuis Vézelay, prennent la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, passent d'abord par Saint-Léonard de Noblat, centre religieux culturel et artistique qui rayonne sur l'ensemble du Limousin. Puis ils se dirigent vers Rocamadour qui jouit d'une réputation étendue à une large part de la chrétienté.
Dans le domaine économique la commercialisation de la truffe et l'élevage ovin (agneau du Quercy) sont particulièrement revalorisant pour la partie Est de la commune.
Sur la face occidentale côté Bouriane est principalement dédiée à la culture et aux céréales. Il est à noter que dans les années 50, il était encore apporté ; entre 600 et 700 kg de truffes aux Foires du village qui étaient très connue aux alentours, elles avaient lieu le 17 novembre, le 11 décembre, le 26 janvier et enfin le 26 février.
La commune par son côté Causse fait parti du terroir du Rocamadour qui est la fierté des Lotois, produit du lait de chèvres exclusivement, le célèbre cabécous » labélisé A.O.C depuis 1996, puis A.O.P en 1999, il est le fleurons de la production agroalimentaire de notre région lotoise .Le créneau est porteur, sans concurrence directe avec d'autres. C'est le petit joyau de la gastronomie Française.
Le cabécou était cité comme monnaie de métayage et d'impôts, (Baux de l'abbaye d'Aubazine) dès le XIVe et XVe siècle
L’Auberge Du Causse Lorna et John GOUGH meublé Le Bourg 46300 Saint Projet Tel: 05-65-32-60-73 Port: 06-26-19-40-86 Email: John.gough@orange.fr —
Site internet : www.aubergeducausse.com
La Ferme Du Pesquié «le Cantou» Gîtes Nicole et Henri CONSTANT L’Hébrard du Pesquié 46300 Saint Projet
Tel: 05.65.37.96.80. Fax: 05.65.41.92.77 Site Internet : www.gitesconstant.com
Mr ROSSIGNOL Dominique Le Mas De Cauze à Saint Projet , 1 Gîte 8 personnes Gîte de France du Lot GR0842 et GR1979V/ 2 épis
Site: http://www.gites.bois.du-pech.free.fr Tel: 05-63-58-26-88 / 06-15-09-95-33 E-mail: domi.rossignol@free.fr
Mme Bernadette GIBERT/PRATVIEL "L'Oustal de Toueno" Peyrebrune 46300 SAINT-PROJET, 1 gîte -capacité d'accueil maximale 4 personnes -
Tél. : 07.86.12.95.29 ou 07.81.72.93.44 - courriel : bernadette.pratviel@gmail.com
GERAUD Christiane Peyrebrune 46300 ST PROJET, Gîte rural «La CIGALE» 3 épis, Gîte de France du Lot N° 46612384 Location pour 4 personnes.
Tel: 05-65-37-60-47, Port: 06-70-38-77-74
Gite de l’espérance mme Brigitte MAZET l’Hébrard du Pesquié 46300 SAINT PROJET tél 06 72 53 46 53
mail : contact@gitelesperance.fr
Restaurant "La Tuilerie"
Peyrebrune 46300 Saint Projet
Tel: 05-65-37-95-51
WARNING FOOD ZONE
les Fumades
06 82 45 03 78
vente à emporter
Dans le domaine de l'architecture les influences romanes sont un indice de la circulation des Compagnons bâtisseurs de l'époque, on retrouve cette présence originale et particulière dans l'église du village sous la représentation de deux personnages sculptés sous un fût de colonne dont l'un tire la langue en direction du maître autel.
Il en est de même dans l'église d'Auzac (dédiée à Saint Hilaire) où l'on relève la présence d'un maître autel qui daterait du Xe siècle ainsi qu'une (piscine , servant à recevoir le vin Aigri ou l'eau bénite trouble) sculptée au droit du maître autel.
Dans le centre du Bourg figure une spirale d'un mètre de diamètre, qui rappelle une ammonite fossile , utilisée d'après les croyances comme symbole protecteur .
La croix monolithique du bourg est attribuée à un sculpteur de Graules Basse Armand Salesse ( vers 1790 ) il fut l'auteur d'une autre croix située à Graules est attestée en 1788 par l'abbé Lacout qui était curé de la paroisse de 1894 à 1898 .
A la révolution vers le milieu de 1793(le 23 Brumaire de l'An II) le village de Saint Projet portait le nom de « Mont Libre » .
Un petit trésor à été trouvé dans les années 1926 à Saint Projet, sous forme de monnaies en Deniers et oboles.
Les premiers seigneurs de Saint Projet étaient : Guillaume et Hugues de Saint Projet, les derniers furent les Vidal de Lapize de la Pannonie.
En basculant dans la guerre de Cent Ans, la Guyenne est devenue un terrain d'affrontements entre les armées régulières des rois de France et d'Angleterre, mais aussi entre des bandes incontrôlées dans un va-et-vient d'actions confuses et violentes qui suivent le plus souvent les vallées .
En novembre 1591 , le marquis de Villars ( Emmanuel-Philibert Desprez de Montpezat ) avec son frère Henri Desprez , seigneur de Montpezat , à la tête d'une petite armé traversent la Vicomté de Turenne et passent la Dordogne à Carénnac ; l'avant-garde des « royaux » commandé par Pons de Lauzières Thémine seigneur de Gourdon , fait halte à Saint Projet où les Ligueurs occupent l'église et le château .
Acharné, le combat dure deux journées consécutives les 25 et 26 novembre 1591.Les Ligueurs sont complètement défaits .On compte plus de 500 tués et beaucoup de blessés. Ce fut dans « la combe des Dames » que se livra l'un des plus terribles combats que connu la région.
Ils s'enfuient, abandonnant munitions, bagages et chariots. Parmi les morts figurent Pompadour et Meyras de Montmège.
Ceux qui purent s'échapper se réfugièrent dans les bois de Gourdon du côté de Concorès.
Cette terre d'enchantement, rude par son Causse austère, mais apaisée par son côté Bouriane, fait que rien ne m'empêchera de croire que cette magnifique et paisible région est destinée à demeurer une alchimie naturelle où chante la nature dans ces lieux éminemment social que sont les vieux lavoirs oubliés et peu à peu envahis par les ronces et les herbes folles .
Dans ce monde rural qui fut replié sur lui-même, il n'existait que trois lieux de rencontres : Le parvis de l'église, la salle du café pour les hommes et le lavoir pour les femmes.
A ce jour il a été répertorié dans le cadre du petit patrimoine rural de la commune, 14 lavoirs, 8 fontaines, 12 puits, 3 mares et 12 fours à pains.